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Les premiers sont patelins, gentils, charmants. Ils nous arrivent de tous les coins du globe ou sont renégats d’Haïti. À qui se donne la peine de les entendre, ils promettent monts et merveilles. L’un demande la Gonâve ; l’autre a des vues sur la Tortue ; celui-ci voudrait qu’on lui laissât en toute propriété le…
Les premiers sont patelins, gentils, charmants. Ils nous arrivent de tous les coins du globe ou sont renégats d’Haïti. À qui se donne la peine de les entendre, ils promettent monts et merveilles. L’un demande la Gonâve ; l’autre a des vues sur la Tortue ; celui-ci voudrait qu’on lui laissât en toute propriété le sous-sol haïtien ; celui-là rêve de couvrir le pays d’usines à sucre, de chemins de fer, de digues, de canaux, de télégraphes, d’aqueducs, de ponts et de phares.
Tous, pourtant, sont gueux comme des rats d’église.
Dans leurs lettres privées ou bien encore lorsqu’ils sont entre eux, ils nous appellent un peuple de singes, soutiennent que nous ne sommes capables de rien par nous-mêmes et qu’il faut mettre l’étranger à la tête du pays. Tel pousse l’impertinence jusqu’à offrir ses bons offices pour servir d’intermédiaire à l’effet de placer Haïti sous un protectorat étranger.
Poids | 1 livres |
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